« Militants, avocats, journalistes, responsables communautaires et syndicalistes, tous ces défenseurs des droits humains qui risquent leur vie et leur liberté dans le cadre de leur combat en faveur des droits fondamentaux continuent à être victimes de manœuvres d'intimidation, de harcèlement et de violences à travers l'Amérique latine et les Caraïbes, [...].
[...] sont particulièrement visés par des violences graves et des mesures répressives sévères : les militants qui travaillent sur les questions liées à la terre, aux territoires et aux ressources naturelles, sur les droits des femmes et des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou intersexuées (LGBTI), ou sur les droits des migrants ; ainsi que les journalistes et les syndicalistes qui défendent les droits humains. »
Un rapport lancé hier dans le cadre de la Journée internationale des défenseurs des droits humains par Amnistie internationale sonne l'alarme au sujet des violences contre les défenseurs des droits humains dans les Amériques. Ce midi MAIS, l'émission creuse cette question en compagnie d'Anne Sainte-Marie d'Amnistie internationale - Canada francophone. On s'entretient ensuite du verdict rendu public hier par le Tribunal permanent des peuples au sujet de la responsabilité du Canada et de ses entreprises extractives dans le violations de droits en Amérique latine avec Marie -Ève Marleau du Comité pour les droits humains en Amérique latine. Enfin, on s'interroge sur le système juridique qui maintient l'impunité autour des crimes graves commis à l'encontre des défenseurs de droits humains dans les Amériques et dans le monde avec Édouard Delaplace, directeur des affaires juridiques chez Avocats sans frontières Canada.