Spécial du temps des faillites! - Sommaire de l'émission du 25 décembre 2014

« La dette du Québec est au cœur des débats politiques depuis au moins trente ans. On questionne continuellement son ampleur, son accroissement ou le fardeau qu’elle représenterait pour les générations futures. (...) la dette du Québec est un objet politique qui inquiète.
Cette angoisse collective n’est pas étonnante. Lorsqu’une famille s’endette, les conséquences sur ses finances sont importantes. Non seulement doit-elle acquitter les intérêts de cette dette, mais elle risque aussi de transmettre sa mauvaise situation financière à ses enfants. Ainsi, lorsque les citoyennes et les citoyens se font fréquemment rappeler que nous sommes collectivement endettés de plusieurs milliards, ils associent la situation de l’État à celle d’une famille et imaginent les huissiers se présenter aux portes du Québec. Certains y trouvent leur compte et profitent de cette angoisse pour faire de la dette publique une menace imminente qui oblige à certains choix politiques. »

C’est ce qu’on peut lire dans l’introduction d’une récente brochure de l’Institut de recherche et d’information socio-économique (IRIS) sur l’état de la dette du Québec en 2014.

Ce midi, MAIS, l’émission vous offre un spécial de Noël sur la dette et l’endettement! Au programme, on s’interroge sur la dette publique du Québec et sur les débats qu’elle suscite avec Simon Tremblay-Pépin de l’IRIS et on revient sur le sauvetage des banques canadiennes par le gouvernement fédéral suite à la crise financière de 2008 avec Louis Gaudreau, professeur à l’école de travail social de l’UQAM. Au passage, on ouvre l’abécédaire anticapitaliste de la CLAC  à la lettre « d », comme dans dette.


Le Canada, terre d'asile et d'immigration? - Sommaire de l'émission du 18 décembre 2014

« Le Canada est réputé pour être un pays dont la politique d’immigration est de grande envergure et se reflète dans sa diversité ethnique. L’immigration au Canada est fortement soutenue par une série spécifique de politiques et d’institutions dont les systèmes juridiques, les politiques publiques et les structures politiques favorisent la participation et l’adhésion. »




Le Conseil canadien pour les réfugiés (CCR) souligne cependant que « Des changements récents ont contribué à l'augmentation d’un discours négatif qui fait que les réfugiés ont plus de difficulté à trouver la protection et à se sentir les bienvenus. »


Dans une note publiée dans le cadre de la journée internationale des migrants, le CCR souligne notamment “que le recours du Canada aux programmes des travailleurs migrants temporaires est problématique, car cela compromet les droits des migrants, alors que tous les travailleurs migrants devraient avoir accès à la résidence permanente.

[...] 

Dans le passé, le Canada a concentré ses efforts sur l’édification de la nation en développant
l’immigration permanente. Le CCR considère que le Canada devrait revenir à ce modèle, au lieu de se focaliser sur l’immigration temporaire qui mène vers une société à deux vitesses. »

Ce midi, MAIS l’émission vous propose d’entendre l’histoire de Deepan Budlakoti qui illustre comment cette société à deux vitesse en est voie de prendre forme. On s’entretiendra ensuite avec Janet Dench directrice exécutive et porte-parole du CCR.

Défense des droits humains : nécessaire et légitime, mais dangereux - Sommaire de l'émission du 11 décembre 2014

« Militants, avocats, journalistes, responsables communautaires et syndicalistes, tous ces défenseurs des droits humains qui risquent leur vie et leur liberté dans le cadre de leur combat en faveur des droits fondamentaux continuent à être victimes de manœuvres d'intimidation, de harcèlement et de violences à travers l'Amérique latine et les Caraïbes, [...].


[...] sont particulièrement visés par des violences graves et des mesures répressives sévères : les militants qui travaillent sur les questions liées à la terre, aux territoires et aux ressources naturelles, sur les droits des femmes et des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou intersexuées (LGBTI), ou sur les droits des migrants ; ainsi que les journalistes et les syndicalistes qui défendent les droits humains. »


Un rapport lancé hier dans le cadre de la Journée internationale des défenseurs des droits humains par Amnistie internationale sonne l'alarme au sujet des violences contre les défenseurs des droits humains dans les Amériques. Ce midi MAIS, l'émission creuse cette question en compagnie d'Anne Sainte-Marie d'Amnistie internationale - Canada francophone. On s'entretient ensuite du verdict rendu public hier par le Tribunal permanent des peuples au sujet de la responsabilité du Canada et de ses entreprises extractives dans le violations de droits en Amérique latine avec Marie -Ève Marleau du Comité pour les droits humains en Amérique latine. Enfin, on s'interroge sur le système juridique qui maintient l'impunité autour des crimes graves commis à l'encontre des défenseurs de droits humains dans les Amériques et dans le monde avec Édouard Delaplace, directeur des affaires juridiques chez Avocats sans frontières Canada.

Perspectives sur la violence faite aux femmes - Sommaire de l'émission du 4 décembre 2014

« Depuis plusieurs années, des discours proclament l’atteinte de l’égalité entre les hommes et les femmes. Ces mêmes voix remettent en question la spécificité de la violence envers les femmes : elles seraient aussi violentes que les hommes, qu’il s’agisse de violence physique, psychologique, verbale, économique et, même, sexuelle.


Rappelons que la violence envers les femmes désigne l’ensemble des comportements violents, individuels ou collectifs, fondés sur le genre. D’ailleurs, les instances internationales reconnaissent l’existence de discriminations systémiques envers les femmes.

[...]


Rappelons également que les agressions sexuelles sont à considérer dans le continuum des violences envers les femmes.

[...]


Au-delà des inégalités entre les sexes, les discriminations tendent à s’accumuler pour les femmes qui sont, de fait, plusieurs fois victimes (pas de « papier », donc pas d’adresse, donc pas de revenu, donc pas de soin de santé, ni de soutien pour les enfants, ni accès aux garderies à tarif réduit, ni, ni, ni, etc.). »


À l’avant-veille de la commémoration du 25e anniversaire du meurtre de 14 jeunes femmes, assassinées par un jeune homme antiféministe le 6 décembre 1989 à l’École polytechnique de Montréal, MAIS l’émission se consacre à la Campagne des 12 jours d’action pour l’élimination de la violence envers les femmes.

Dans un premier temps, on revient sur la question de la violence sexuelle avec Nathalie Duhamel du Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS). Ensuite, on se penche sur les discriminations systémiques que vivent les femmes immigrantes et réfugiées avec Yasmina Chouakri, responsable du volet Femmes à la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes.

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