Le droit de manifester? - Sommaire de l'émission du 2 avril 2015

« Les manifestations et les émeutes qui ont suivies le décès de Rémi Fraise en France, le mouvement qui est parti de Ferguson pour déferler sur l’Est des États-Unis, tout comme ce que nous vivons au Québec actuellement, sont autant de phénomènes qui participent d’une sensibilité commune face à la police, d’un large mouvement d’abandon de la confiance envers les institutions policières. Si une rage aussi débordante émerge de l’expérience d’un premier coup de matraque, d’un premier jet de poivre, d’une première arrestation, c’est que cette expérience matérialise une violence que nous vivons quotidiennement, mais qui est endormie par le fait que tout continue de « fonctionner normalement ».

Cette semaine, la police a pensé pouvoir nous faire reculer avec ses habituelles tactiques, mais dans la rue, nous y sommes retourné-e-s, plus fort-e-s, plus avisé-e-s, mieux outillé-e-s. »

Ne pas céder à leur intimidation, c’est l’injonction lancée par le collectif Armes à l’oeil le 30 mars, suite aux nombreuses bavures qui ont marqué la première semaine de grève sociale.

Encore une fois ce midi, la répression politique est au menu à MAIS, l’émission. Aux MAIS-phémérides, on revient sur des bavures qui ont marqué l’histoire. Ensuite, on écoute un programme sonore d’ARTE radio qui présente le travail surréaliste d’une chanteuse néo-folk qui écrit des hymnes à la gloire des gendarmes. À l’abécédaire anticapitaliste de la CLAC, on se penche sur la lettre D et le concept de droits humains. Enfin, on s’entretient avec un membre du collectif Armes à l’oeil pour parler du combat de Maxence Valade et des militantes et militants qui refusent de céder à l’intimidation et à la violence policière.

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