De Paris à Anticosti - Sommaire de l'émission du 24 décembre 2015

« L’objectif à long terme de limiter l’augmentation de la température moyenne planétaire bien en deçà de 2 °C et en s’efforçant de la limiter à 1,5 °C est très ambitieux. La conséquence de cet objectif, malheureusement non retenue explicitement dans le projet d’accord final (à paris), est pourtant implacable si l’on se fie au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Il faut aller vers zéro émission nette de gaz à effet serre le plus rapidement possible dans le cours du siècle et donc sortir des énergies fossiles », souligne Alain Brunel.
« Si les mots ont un sens, la mise en œuvre de cet accord au Canada et au Québec exige de stopper les projets d’expansion et de développement des combustibles fossiles. »
Le 12 décembre dernier, le directeur climat énergie de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) soulignait la conclusion d’un accord historique sur le climat à Paris qui représenterait un levier pour la transition écologique mondiale.
Pour cette dernière édition de MAIS, l’émission en 2015, nous faisons le point sur la conférence de Paris et sur les enjeux environnementaux de l’heure avec André Bélisle, président de l’AQLPA et Maude Prud’homme, porte-parole de Tache d’huile et président du regroupement québécois des groupes écologistes. Et, esprit des fêtes oblige, je vous livre en lieu et place des MAIS-phémérides de la semaine, le conte de Noël du Journal Ensemble, rédigé par ma collègue Pascale Charlebois.
C’est ma façon de vous souhaiter joyeux Noël et bonne année!

Canada, racisme et violence systémique - Sommaire de l'émission du 17 décembre 2015

« Nous dénonçons l’hypocrisie continuelle du gouvernement Canadien, qui d’un côté accueille certain-e-s réfugié-e-s, mais qui de l’autre continue à ignorer de manière systématique la réalité vécue par des centaines de milliers de sans-papiers et de migrant-e-s temporaires qui vivent dans des conditions précaires au Canada. (...) Nous affirmons que l’ensemble des êtres humains devraient avoir une liberté réelle de mouvement, et que les régimes frontaliers procèdent d’une logique fondamentalement violente et raciste. Malgré le fait que nous accueillons de manière positive l’arrivée actuelle de milliers de migrant-e-s qui fuient la guerre au Moyen-Orient, nous affirmons également que le gouvernement canadien pourrait et devrait accepter bien plus de réfugié-e-s, et ce en provenance de l’ensemble des régions du monde. »

Cette déclaration de Solidarité sans frontières donne le ton à cette édition de MAIS, l’émission qui se penche sur la violence coloniale et le racisme systémique sur lequel se fonde le Canada.

Aux MAIS-phémérides ce midi, on revient notamment sur le rôle du Canada dans le sabotage de la conférence sur le climat de Copenhague en 2009 et sur l’échec du protocole de Kyoto avant cela. Je vous propose ensuite de ré-écouter des extraits d’un reportage réalisé en 2010, à l’occasion du 5e anniversaire de la mort d’Anas Benis, abattu par le SPVM le 1er décembre 2005 à Côte-des-Neiges. Ensuite, on revient sur le rassemblement et la marche de Solidarité sans frontières de dimanche dernier qui appelle le gouvernement du Canada à ouvrir les frontières, à accueillir tous les réfugié-e-s, à régulariser les sans-status et à rejeter le racisme et l’islamophobie.


Du climat au sommet - Sommaire de l'émission du 3 décembre 2015

« Les conférences annuelles des parties (COP) sont le principal organe de la convention cadre de l’ONU sur les changements climatiques. Mais depuis plusieurs années, de puissants intérêts influencent ces négociations, compromettant leur aptitude à répondre efficacement à l’urgence climatique et environnementale. [...] Clairement, il y a de quoi s’interroger sur le sens de mots succès et échec accolés aux négociations sur le climat. [...] Au regard de ce qui est aujourd’hui sur la table, s’il doit y avoir un accord à Paris — et il est vraisemblable qu’il y en ait un —, il ne sera pas à la hauteur des enjeux. Par manque de financement et absence de reconnaissance de la dette écologique accumulée par les pays riches, il ne sera pas juste non plus. Enfin, il ne sera pas contraignant. »

Ce midi, MAIS, l’émission fait écho au débat proposé dans la plus récente édition de la revue Relations sur l’utilité des conférences internationales sur le climat.

Ce midi, on revient aux traditionnelles MAIS-phémérides du jour que se penchent sur la catastrophe de Bhopal survenu le 3 décembre 1984 alors que l’explosion d’une usine de pesticides dégageait 40 tonnes de gaz toxique dans l’atmosphère de la ville. Ensuite, on plonge dans l’univers plus contemporain des écologistes des Zones à défendre en France dans le cadre d’un reportage sonore d’Arte Radio. Aux actualités, on revient sur les derniers développements dans le dossier du droit de manifester au Québec avec Nicole Fillion, coordonnatrice de la Ligue des droits et libertés qui publiait la semaine dernière une brochure sur les Mythes et réalités sur le droit de manifester, malmenée par la police au Québec depuis des années. Et on termine l’émission avec l’abécédaire anti-capitaliste de la CLAC qui s’ouvre à la lettre M, comme dans mascarade.
 

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