Résistances féministes - Sommaire de l'émission du 5 mars 2015

« Nous nous sommes habituées, en tant que mouvement social, à signifier nos accords et nos désaccords avec des pratiques, des normes, des lois et des politiques qu’elles soient dans le domaine économique, social, culturel ou politique. Ces dernières années, devant la profondeur et l’étendue des projets néolibéraux, conservateurs ou racistes qui désavantagent les femmes, nous avons souvent eu recours à la dénonciation.

Or, nous nous sommes entendues que la résistance consiste à quelque chose de plus que la simple dénonciation. Il y aurait dans la résistance un refus de collaborer, voire même, une volonté de nuire à l’application d’une décision injuste. Il s’agit de refuser d’obtempérer aux attentes des autorités et de déranger leurs capacités d’aller de l’avant comme si de rien n’était. »

Cet appel à la rompre avec la culture de l’obéissance lancé les membres de la coordination au québécoise de la Marche mondiale des femmes résonne particulièrement dans le contexte des mobilisations actuelles au Québec.

Ce midi à MAIS, l’émission on met la table pour la journée internationale des femmes en se penchant sur les enjeux des luttes féministes d’hier et d’aujourd’hui. On commence avec une réflexion sonore sur le planning familial, tiré de la banque sonore d’Arte Radio. Ensuite, aux MAIS-phémérides, on célèbre la mémoire d’une grande militante féministe, Rosa Luxembourg. Avec Ève-Line Couturier de l’Institut de recherches et d’informations socio-économiques, on se penche sur l’impact des politiques d’austérité sur les inégalités hommes-femmes. Enfin, on parle des résistances féministes avec Johane Blais, porte-parole de la Marche mondiale des femmes 2015.

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