L'école, c'est politique - Sommaire de l'émission du 26 février 2015


«[Le] temps de l’institutionnalisation de l’éducation correspond, pour la plupart des pays nord-occidentaux, à celui de la la course ambitieuse, via l’industrialisation, pour la constitution et le maintien d’empires coloniaux qui sont les prémisses au capitalisme généralisé que nous connaissons aujourd’hui. (...) Il fut donc tentant de faire de l’éducation une affaire d’État. Les États-nations ont très tôt compris l’intérêt de greffer aux aspirations humanistes de l’éducation les instruments utiles è l’avènement de leur puissance politico-économique. Ainsi, bâtissant les savoirs, en faisant de l’acte éducatif le résultat d’une science établie, la société faisait entrer les enfants dans les classes sans doute pour leur bien, mais aussi pour celui des États auxquels ils étaient désormais redevables. »

Thierry Pardo exprime dans cet extrait d’Une éducation sans école, paru l’an dernier aux éditions Écosociété, le caractère résolument politique des programmes d’instruction publique. 

Pour terminer cette série sur l’éducation, nous nous penchons sur cette question avec Marc-André Éthier, directeur du Département de didactique à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal. À la chronique historique des MAIS-phémérides, on revient notamment sur l’histoire de la partition de l’Afrique et sur l’abolition de la peine de mort pour motifs politiques. Au passage, on fait un tour dans le vestibule sonore pour écouter un dernier volet du documentaire sonore Montréal en Morceaux.

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