Pour une éducation émancipatrice - Sommaire de l'émission du 12 février 2015


« Il s’agit (...) de réfléchir à ce que signifie, aujourd’hui, former des êtres humains autonomes capables de pensée critique et donc d’avoir une préhension sur la vie collective et sur l’héritage culturel qui leur est transmis. Il s’agit de prendre conscience de ce qu’il nous faut opposer au dévoiement marchand de l’éducation, à la fascination de nos dirigeants pour les formes de l’administration managériale et technocratique, à la captation de la créativité et de l’imagination par les seules forces productives. Il s’agit de chercher comment faire de l’éducation un vecteur d’humanité et d’humanisation du monde et non un instrument de dressage au profit d’un quelconque pouvoir, qu’il soit économique, politique ou religieux. »

Emiliano Arpin-Simonetti livrait ce plaidoyer « Pour une éducation émancipatrice » dans le cadre d'un dossier de la Revue Relations publié en octobre 2014.

MAIS, l’émission reprend la balle au bon, et vous propose une réflexion sur le potentiel émancipateur et humaniste de l’éducation, dans le cadre d’une série d’émission sur le thème de l’éducation, commencée la semaine dernière avec la rediffusion d’une entrevue avec Normand Baillargeon. La capsule historique des MAIS-phémérides est de retour au programme cette semaine. On passera ensuite faire un tour dans le vestibule sonore pour entendre un premier volet du documentaire sonore Montréal en morceaux, avant de revenir en studio où on s’entretient de philosophie de l’éducation avec Anne-Marie Claret, professeure de philosophie au cégep du Vieux-Montréal.

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