Justice fiscale, justice climatique - Sommaire de l'émission du 26 novembre 2015

« Cette importante analyse détruit le mythe que les carburants fossiles sont peu coûteux, en nous montrant quels sont les véritables coûts. Il n’existe aucune justification pour ces énormes subventions aux carburants fossiles, qui déséquilibrent le marché et endommagent l’économie, particulièrement dans les pays les plus pauvres, [s’insurgeait l’économiste britannique Nicholas Stern dans The Guardian en mai dernier.]

[Comme le relevait l’Agence Science presse,] Le rapport évalue que de mettre fin à ces cadeaux serait une façon efficace de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre. Et de renvoyer le prix du pétrole à sa juste valeur. Et de sauver 1,6 million de vies par année : une estimation du nombre de morts évitables causées par la pollution de l’air. »

Le rapport en question est un rapport du Fonds monétaire international auquel a fait écho récemment Oil Change International qui estime que les pays du G20 versent ensemble chaque année plus de 450 milliards de dollars américains en subvention à l’industrie pétrolière, minant les efforts globaux pour lutter contre les changements climatiques.

Ce midi, MAIS l’émission se penche sur la contradiction apparente entre la nécessité de dé-carboniser l’économie et le soutien massif des États à l’industrie des énergies fossiles. Mais avant tout, on commence par une dernière chronique de MAIS-phémérides de la ruée vers l’or avec l’auteur-compositeur-interprète Thomas Hellman. Suivra un extrait du cabaret des Zapartistes contre l’Empire qui reste d’une troublante actualité même s’il a été enregistré en 2004. Je reçois ensuite GENEVIÈVE PUSKAS, agente de recherche chez Équiterre, pour parler de l’enjeu des subventions à l’industrie pétrole. Pour terminer, on ouvre l’abécédaire anticapitaliste de la CLAC à la lettre Q, comme dans Quêteux de luxe...

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