« Alors qu’un capitalisme toujours plus débridé bouscule les sociétés et précipite la crise écologique et sociale, la notion de progrès qu’il charrie a de quoi laisser perplexe. Elle ne se limite plus à l’aspiration – tout humaine – à l’amélioration des conditions de vie; elle est plutôt devenue un symptôme du fantasme de la toute-puissance technique et de la maîtrise du vivant. [...] La notion de progrès est piégée. Si, à l’origine, elle désignait une aspiration légitime à l’amélioration des conditions de vie, elle semble aujourd’hui devenue la justification d’une démesure et d’une toute-puissance technique qui étendent leur emprise sur le monde, jusqu’à compromettre la survie de l’humanité. Quels changements dans nos modes de vie implique le refus de voir dans l’idole technologique la solution à tous les maux? »
Cette question et bien d’autres soulevées dans le plus récent dossier de la revue Relations feront l’objet d’une discussion ce soir au Café l’Artère à l’occasion du lancement d’un numéro intitulé « Danger : Impasse du progrès ».