Impasse du progrès - Sommaire de l'émission du 22 octobre 2015

« Alors qu’un capitalisme toujours plus débridé bouscule les sociétés et précipite la crise écologique et sociale, la notion de progrès qu’il charrie a de quoi laisser perplexe. Elle ne se limite plus à l’aspiration – tout humaine – à l’amélioration des conditions de vie; elle est plutôt devenue un symptôme du fantasme de la toute-puissance technique et de la maîtrise du vivant. [...] La notion de progrès est piégée. Si, à l’origine, elle désignait une aspiration légitime à l’amélioration des conditions de vie, elle semble aujourd’hui devenue la justification d’une démesure et d’une toute-puissance technique qui étendent leur emprise sur le monde, jusqu’à compromettre la survie de l’humanité. Quels changements dans nos modes de vie implique le refus de voir dans l’idole technologique la solution à tous les maux? »


Cette question et bien d’autres soulevées dans le plus récent dossier de la revue Relations feront l’objet d’une discussion ce soir au Café l’Artère à l’occasion du lancement d’un numéro intitulé « Danger : Impasse du progrès ».

Ce midi à MAIS, l’émission, on continue de creuser cette épineuse question des limites du progrès. D’abord, à la chronique historique des MAIS-phémérides, Thomas Hellman nous invite à la chasse au bison, prétexte pour parler de la colonisation brutale de l’ouest « sauvage » américain au 19e siècle. Aux objets trouvés de Radio-CRÉ, on cherche toujours à comprendre ce que sont les vertus civiques et surtout, quossé qu’elle donnent? Avec Joëlle Deschambault du groupe ETC, on se penche sur aux impacts socio-économiques et écologiques de la généralisation des nouvelles technologies. En terminant, on reprend la discussion avec David Murray et Yves-Marie Abraham autour du livre Creuser jusqu’où?, publié récemment chez Écosociété.

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